Il y a bien un «effet» Gary!! Il a débarqué chez moi pour une première rencontre et c'était tout de suite comme si je retrouvais l'amant de mes 20 ans, comme si on s'était vu la semaine d'avant. Ce sourire, ce naturel qui décuple le désir. Et tant de générosité, d'appétit dans le partage sexuel que les fantasmes les plus fous vous envahissent à nouveau: le harem de jeunes éphèbes où il aurait sans aucun doute la place de favori, l'ile déserte que, comme seul compagnon de naufrage il transformerait en un absolu Paradis. Des vers d'Évariste Parny (pour ceux qui connaissent un peu les oeuvres de Ravel) remontent à ma mémoire pour traduire ce qui reste dans son sillage après son départ.
Nahandove, ô belle Nahandove!
Le lit de feuilles est préparé
Je l'ai parsemé de fleurs et d'herbes odoriférantes,
Il est digne de tes charmes,
Nahandove, ô belle Nahandove!
Tu souris, Nahandove, ô belle Nahandove!
Tes baisers pénètrent jusqu'à l'âme;
Tes caresses brûlent tous mes sens,
Arrête ou je vais mourir. Meurt-on de volupté,
Nahandove, ô belle Nahandove!
Tu pars, et je vais languir dans les regrets et les désirs,
Je languirai jusqu'au soir
Nahandove, ô belle Nahandove!
À défaut de plage et de sable chaud, ma cabane en haut des arbres t'es ouverte quand tu veux Gary..!